De Mulu au Kinabalu National Park, Bornéo (Malaisie)
Dernière matinée dans le parc national du Gunung Mulu avant de rejoindre le Sabah, second État malaisien de l’île de Bornéo.
Nous faisons une dernière balade dans le parc et, coup de bol, nous tombons une nouvelle fois sur des phasmes. Sauf que, cette fois, nous n’avons pas eu besoin de guide pour les voir, ce qui est une petite victoire en soi !
Magnifique, n’est-ce pas ?
Une belle fleur avant de quitter le parc.
En fin de matinée, la navette du parc nous conduit au minuscule aéroport de Mulu.
Notre vol ne partant qu’à 15 heures, j’ai le temps d’aller voir la station météo locale, qui reçoit près de 5 000 mm de pluie par an… Je n’allais pas manquer ça ! 😀
Nous reprenons donc le petit coucou de la compagnie MASwings qui, cette fois, nous emmènera à Kota Kinabalu, la capitale de l’État du Sabah, dans le nord-est de l’île de Bornéo.
La cabine de pilotage n’est pas celle d’un 747…
Je suis au premier rang ; voyez à quel point c’est grand ! 😀
Vu du ciel, c’est magnifique. Mais l’on se rend compte à quel point la déforestation est un problème majeur à Bornéo… Sur des surfaces impressionnantes, la forêt équatoriale a été remplacée (et l’est toujours) par des palmiers à huile – la fameuse huile de palme. Un massacre. Spectacle de désolation.
Vue sur le sultanat du Brunei, enclavé entre les deux États malaisiens.
Nous arrivons à Kota Kinabalu (KK, pour les intimes) une heure plus tard. Sitôt arrivés, nous prenons un taxi afin de rejoindre le parc national du Kinabalu – inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO –, situé à 90 km de là. Mine de rien, il y a presque deux heures de route !
Nous arrivons là-bas sous un déluge de flotte, en début de soirée ! Espérons que cela se calme d’ici demain…
Comme prévu, une chambre (en dortoir de quatre) nous attend. À noter qu’il faut réserver longtemps à l’avance, car la demande est assez forte.
La journée a été longue ; nous prenons un bon repas et filons au lit. Demain, c’est l’ascension infernale !