Gunung Mulu National Park, Bornéo (Malaisie) – Jour 2
Deuxième jour dans le parc national du Gunung Mulu, dans l’État du Sarawak.
Aujourd’hui, le programme est assez chargé ! Visite de deux nouvelles grottes et randonnée jusqu’au Camp 5.
Cette fois, nous rejoignons les grottes en barque.
Nous longeons des habitations très modestes, des enfants jouent dans la rivière, c’est calme. C’est Bornéo, le vrai.
Après un trajet d’une demi-heure, nous regagnons la terre ferme. Les grottes sont en vue.
Nous commençons par Wind Cave. C’est une vaste grotte, remplie de stalactites et stalagmites. La lumière est superbe.
Oh, le ciel !
Quelques centaines de mètres nous séparent de la deuxième grotte, Clearwater Cave.
On l’appelle… la vierge. 😉
La suite de la visite – grandiose – se fait dans l’obscurité, donc pas d’autres photos. Pour en voir davantage, il ne vous reste plus qu’à venir ! 😛
Après un repas de midi bienvenu, nous partons pour une randonnée d’environ deux heures. Objectif : rejoindre le Camp 5, départ de plusieurs excursions avec guide.
De sympathiques escargots, taille Bornéo !
Et puis on a eu le bonjour des sangsues. Inévitable.
Afin de rassurer les chochottes, on ne sent absolument rien. Les sangsues sont partout : dans les arbres, sur les feuilles ou par terre. Et plus c’est humide, plus il y en a ! À votre passage, soit elles se laissent tomber des branches d’arbres, soit elles viennent se coller sur vos chaussures (puis à l’intérieur). Ensuite, elles se gorgent de votre sang et, quand elles sont bien remplies, s’en vont comme elles sont venues – sans prévenir ! Ne restent qu’une belle tache de sang et une marque (un rond) qui indiquent l’endroit où la sangsue a pompé le précieux nectar. Mais, je le répète, on ne sent rien du tout.
Après quelques heures de marche, nous arrivons au Camp 5. Un camp (très) rustique : pas d’eau, pas d’électricité, confort plus que spartiate. Ce n’est pas pour les mauviettes ou les adeptes des tout-inclus… 😉
Voici d’ailleurs ce qui va nous servir de dortoir… Matelas 4* !
La cuisine collective, où chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a (il faut emporter sa bouffe) ! Devinez qui a cuisiné ?
Demain, nous prévoyons de faire le Pinnacles Summit Trek. D’ici là, on va essayer de faire sécher nos affaires. Mais autant dire que, en pleine forêt équatoriale, c’est peine perdue. Alors nos chaussures (et le reste) continueront à sentir le vieux chien mouillé, c’est pas grave !
Maintenant, au dodo…