Le lac de Gaube et le Pont d’Espagne (France)
Aujourd’hui, nous partons en montagne faire une randonnée que nous ne connaissons pas, à savoir le Pont d’Espagne et le lac de Gaube, à Cauterets. Je vous préviens, vous allez en prendre plein les mirettes !
Il fait beau, il fait chaud, il sentait bon le sable chaud. Enfin, il fait beau… juste au-dessus de nous ! Purée de pois, brouillard et temps frais de la vallée (Cauterets) jusqu’au parking du Puntas qui, une fois n’est pas coutume, est payant. Ça sent mauvais. Finalement, en arrivant, nous constatons que c’est le grand beau temps juste au-dessus de notre position !
Nous prenons tout d’abord le téléphérique.
Pas dégueulasse, hein ? Et attendez, vous n’avez encore rien vu…
Quelques meuh…
Et au milieu coulait une rivière…
Un peu plus loin, nous prenons ce superbe télésiège d’époque, pour une dizaine de minutes.
De là-haut, la vue est superbe.
Admirez la superbe couche de nuages juste au-dessus de vallée. À l’œil nu, on peut la voir évoluer lentement.
Puis c’est parti pour la petite marche jusqu’au lac de Gaube.
Ah, mes Pyrénées… qu’est-ce qu’elles m’avaient manqué !
Après 20 minutes de marche, nous arrivons au lac de Gaube (1 725 m).
Au loin, le restaurant où nous ne mangerons pas. Ils se font plaisir sur les prix, les salopiauds !
Nous prendrons notre repas de l’autre côté du lac. Nous le contournons par la droite. Le sentier n’est pas évident ; il n’y a que des gros cailloux sur le chemin, ce qui rend les appuis difficiles.
Midi et demi, on se pose à l’ombre pour manger. On a beau être à plus de 1 700 m d’altitude, ça tape !
Et là, à ce moment précis, un sentiment de plénitude m’envahit… 😀
Rassasiés, nous continuons notre route en direction du refuge des Oulettes de Gaube.
Je suis sans voix devant tant de beauté. Et nous sommes quasiment seuls.
C’est ici que j’abandonne ma moitié, éreintée par la montée. Je continue en courant. Et ça grimpe !
J’arrive à la cascade Esplumouse (un nom bien de chez nous !), à 1 949 m d’altitude.
Je m’arrête là ; j’ai déjà bien couru et Madame va commencer à s’inquiéter. Le refuge est encore à une bonne heure de marche.
Zoom sur le fameux Vignemale et ses 3 298 m d’altitude – point culminant des Pyrénées françaises.
Comme on le voit, le lac de Gaube commence à être loin…
Ah, j’arrive près de l’endroit où j’ai lâchement abandonné ma moitié.
De retour au lac, au niveau du restaurant, nous descendons cette fois par le sentier de droite (rappel : à l’aller, nous avions pris le télésiège).
La descente est facile et pas bien longue (45 minutes, en prenant son temps).
À 16 heures, nous arrivons au Pont d’Espagne. Pour l’étymologie, je vous renvoie à ce lien.
Les cascades où les gaves du Marcadau et de Gaube se rejoignent. Après de fortes pluies (en automne) ou à la fonte des neiges, ce doit être réellement impressionnant ! Voici une courte vidéo, de qualité médiocre.
Le GR 10, qui traverse les Pyrénées d’est en ouest, passe ici et permet de rejoindre le village de Cauterets.
Voilà qui fait le tour de cette superbe journée estivale passée en montagne, au beau milieu des grands espaces… 😉
Comment peut-on quitter un tel pays ?
J’aime bien ta référence à ce film que j’ai tant aimé: « And a river runs through it »
Bravo Ty et Stephanie !
Comment ? Comme tu le sais, tout cela reste une carte postale. La vie au quotidien est moins rose.
Je connais mais je ne me lasse pas de voir, revoir et revoir ces magnifiques paysages, de plus tes photos sont magnifiques. Bravo mon Titi.