Gion, le quartier des geisha, Kyoto (Japon)

Après avoir quitté Kibune, nous rejoignons Gion (prononcer « gui-on »), l’un des quartiers historiques de l’ancienne capitale japonaise. C’est un hanamachi de Kyoto, c’est-à-dire un quartier où exercent les geisha.

Gion, c’est l’image d’Épinal de Kyoto : le Japon traditionnel, les petites rues, les geisha. À noter d’ailleurs que, à Kyoto, les geisha sont appelées geiko. Les apprenties geiko, elles, sont des maiko. Vous suivez ?

Hanami-koji, l’une des allées principales du quartier de Gion. Elle est bordée de restaurants, de machiya (maisons traditionnelles) et d’ochaya (maisons de thé où officient les geisha ou geiko).

Un rappel important : on ne touche pas, on ne dérange pas et on ne prend pas les geiko pour des objets de foire…

Par ailleurs, les geisha sont trop souvent – et à tort ! – associées aux prostituées, ce qu’elles ne sont évidemment pas. Ce sont des dames de compagnie très cultivées et maîtrisant plusieurs arts tels que la danse, le chant, la cérémonie du thé, etc. Leur principal travail est d’accompagner et de divertir leurs clients (une clientèle aisée) et de participer à des banquets (zashiki), le plus souvent dans des salons privés.

Généralement, on les aperçoit à la nuit tombée mais, pour l’instant, on se contentera de ces belles Japonaises en kimono traditionnel.

Nous arrivons aux abords du Kennin-ji, un temple bouddhique zen, le plus vieux de la sorte à Kyoto.

La balade est agréable ; le soleil va bientôt se coucher (16 h 20).

Furtivement, nous apercevons une geisha. J’ai juste le temps de dégainer l’appareil photo. Malheureusement, la photo est floue. S’il n’est pas interdit de les prendre en photos, les geisha ne s’arrêtent pas pour prendre la pose…

Nous nous perdons volontairement dans les petites rues du quartier, lesquelles sont bien calmes ce soir.

Nous tombons sur une jeune Japonaise absolument sublime qui, elle, prend la pose pour un photographe professionnel. Ça y est, je suis amoureux…

Elles sont magnifiques !

Nous empruntons ensuite Matsubara-dori, une rue très commerçante du quartier. Elle mène au Kiyomizu-dera , un complexe syncrétique que l’on voulait visiter en soirée. Nous verrons plus loin pourquoi nous y avons finalement renoncé…

Encore une geisha… floue !

Il est 17 heures, la nuit tombe et la rue ne désemplit pas, bien au contraire !

Nous arrivons au pied du Kiyomizu-dera (le grand temple de l’eau), dans le quartier de Higashiyama ; c’est noir de monde ! Tellement que nous renonçons à le visiter. En même temps, il fait partie des monuments les plus visités de Kyoto et il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce sera une bonne occasion de revenir à Kyoto.

La porte Deva.

Finalement, au détour d’une rue, nous apercevons une geisha qui accepte de prendre la pose pour moi.

La balade fut bien agréable, entre geisha, petites rues, temples, maisons traditionnelles et magasins de souvenirs. Et, comme d’habitude, nous en avons profité pour déguster les biscuits japonais, parfois excellents, souvent… déroutants !

Je termine avec cette courte vidéo prise dans la gare de Kyoto où, comme souvent, nous avons terminé notre journée.

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