La réserve nationale de Paracas (Pérou)
Après notre passage éclair à Nazca et notre survol — mouvementé — des mythiques « lignes de Nazca », nous prenons un bus à destination de Paracas en fin d’après-midi. Nous arrivons sur place en début de soirée.
Nous passerons la nuit à l’hôtel San Agustín. Belle chambre, confortable, avec tout le nécessaire. Plutôt milieu de gamme pour la région.
Le lendemain matin, réveil classique dans la brume côtière. Il fait plutôt doux et humide.
Je rappelle que toute la côte sud du Pérou (ainsi que la côte nord du Chili) est désertique (bande bleue). Il n’y pleut pour ainsi dire jamais (entre 0 et 5 mm par an !). La conjonction d’une mer froide (courant de Humboldt) à l’ouest et la présence de la cordillère des Andes à l’est explique cet état de fait. La majorité des précipitations tombe sous forme de bruine.
Voici quelques photos du village de Paracas vers 10 h du matin.
Eh oui, c’est une zone où les tsunamis peuvent être dévastateurs. Très majoritairement, ils sont la conséquence des tremblements de terre qui touchent régulièrement le pays. Celui de 2007 (8,0 sur l’échelle de Richter) avait ravagé la ville de Pisco, située à seulement quelques km de Paracas…
Nous rejoignons ensuite la réserve nationale de Paracas, située à la sortie de la ville et couvrant toute la partie en vert sur la carte ci-dessous.
Notre premier arrêt est un mirador qui permet d’observer de nombreux oiseaux, dont des flamants du Chili, des pélicans, des goélands gris, des cormorans, etc.
Pour des raisons évidentes de préservation de la faune, on ne peut pas s’approcher de la plage ; on doit donc se contenter d’observer de loin et c’est tant mieux.
À peu près les seuls végétaux qui poussent ici…
L’étape suivante est le site emblématique de la Réserve : la Cathédrale (Catédral). C’est une imposante formation rocheuse façonnée par l’érosion marine et le temps. Sa forme rappelle une cathédrale. Malheureusement, à la suite du séisme de 2007, elle s’effondra en partie (l’arche, à gauche, a disparu).
Quelques vues de la côte, quelque peu agitée, et des dunes de sable qui semblent se jeter dans l’océan Pacifique.
C’est tout de même splendide !
Nous poursuivons notre route en plein désert ; le soleil commence à percer.
Nous arrivons à cette superbe plage déserte.
Je me suis un peu amusé…
Nous continuons à longer la côte ; le soleil déchire les nuages…
Les couleurs du désert n’en sont que plus belles !
Non loin de là, nous nous arrêtons pour prendre notre repas de midi. Ici, il n’y a que quelques restaurants pour touristes (mais plutôt bons) et des bateaux de pêcheurs. C’est plutôt tranquille, n’est-ce pas ?
Après cette pause bien méritée, nous allons marcher dans les alentours, sous le soleil. Il fait donc bien chaud. Quelques courageux tentent la baignade (l’eau est glaciale).
Notre restaurant, à droite. Le ceviche était bon. 🙂
D’autres photos de la côte.
Allez, je sais que vous l’attendiez… 😉
Il est déjà de rentrer. Nous terminons par un « festival de dunes », toutes plus belles les unes que les autres et sublimées par la lumière du soleil.
Dernière fournée…
Et voilà, notre journée dans la réserve nationale de Paracas se termine. Vraiment, c’est à voir. À noter que, si vous avez du temps et de l’énergie, vous pouvez tout à fait en faire la visite à vélo.
Juste à côté, il y a également les îles Ballestas, où l’on peut observer de nombreuses espèces d’oiseaux marins et des otaries, mais c’est une véritable usine à touristes. Quand j’ai vu à quoi ressemblaient les excursions en bateau là-bas, j’ai refusé d’y aller.
En fin d’après-midi, nous prenons un nouveau bus (le dernier !) à destination de Lima, la capitale.
Nous avons la chance (enfin, de mon point de vue) d’avoir deux places à l’étage, devant, au-dessus du chauffeur et face à la route. La vue est grandiose et la sensation assez particulière (on a l’impression de flotter dans l’air).
Le trajet est long et nous arriverons à Lima relativement tard, dans les bouchons de cette mégapole sud-américaine.
J’ai pris des deux photos intéressantes, peu avant d’arriver à Lima. La brume côtière — on peut même parler de brouillard ! — était d’une intensité remarquable, et les dunes étaient de plus en plus hautes à mesure que nous nous approchions de la capitale.