Takao (Japon)
Ce matin, nous partons à Takao, dans les collines situées au nord-ouest de Kyoto.
C’est un site reconnu pour ses couleurs automnales. En plus de la balade en forêt, trois beaux temples bouddhiques nous attendent là-haut.
De la gare, nous prenons un bus qui nous emmène directement là-bas, et ce, en un peu moins d’une heure.
Nous arrivons sur place à 11 heures (on s’est levés un peu tard), sous le soleil ! La vallée est superbe.
Le village de Takao.
Après quelques minutes de marche, nous arrivons au premier temple : le Kozan-ji. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Il n’y a que très peu de monde, il fait beau et frais ; que demander de plus ?
C’est parti pour une longue série d’escaliers…
Le temple en lui-même.
Beau tableau, n’est-ce pas ?
Une carte indiquant l’emplacement des temples du secteur. Il y en a un peu partout dans les collines.
Nous sommes de retour au village, près de l’arrêt de bus. C’est déjà l’heure de manger et, cette fois, nous avons emporté des sandwiches ! La petite pause près de la rivière, au soleil, est bien agréable. Par ailleurs, nous faisons une découverte rafraîchissante : le Calpis. Une excellente boisson japonaise !
Une fois requinqués, il nous faut marcher un peu avant d’atteindre le deuxième temple ; la balade est agréable et les gens profitent du beau temps, au bord de la rivière.
Et voilà, nous y sommes : le Saimyo-ji.
C’est toujours aussi soigné, entretenu et la nature fait partie intégrante du décor. On conjugue avec elle.
Et que dire des intérieurs ? Regardez la photo, à droite ; en hiver, c’est bien enneigé dans le coin. Ce doit être magnifique.
Après le Kozan-ji et le Saimyo-ji, il nous reste le temple le moins accessible mais aussi le plus couru : le Jingo-ji.
Pour rejoindre le dernier temple, il faut à nouveau traverser la rivière Kiyotaki.
Un restaurant où l’on peut manger « sur l’eau ».
Et c’est reparti pour quelques marches, plutôt hautes en plus…
Après un bon quart d’heure de marche (et de marches), nous arrivons au Jingo-ji. L’entrée coûte 600 ¥.
Voici tous les bâtiments qui composent le temple. Regardez celui qui est tout en haut de la colline ; nous en reparlerons plus tard.
C’est parti pour la visite !
Encore quelques marches…
Voici le bâtiment principal du temple, édifié en l’an 824.
On continue un peu…
C’est tout de même superbe, en pleine nature et avec de belles couleurs automnales.
Un peu plus loin, un sentier mène à un magnifique point de vue sur la vallée. Malheureusement, à ce moment-là, le soleil nous faisait face ; c’est donc à contre-jour. De fait, l’idéal est d’y venir le matin.
De retour dans l’enceinte du temple, je décide de grimper dans les collines, à la recherche des bâtiments les plus hauts sur la carte. Sur ce coup-là, Madame m’attend sagement sur un banc ; je crois qu’elle a eu sa dose de marches. 😀
Le sentier est bien balisé et propre, mais ça grimpe ! Malgré ma tenue inadéquate, je le fais en courant.
Après quelques minutes d’ascension, je tombe sur ça.
De là-haut, j’ai une belle vue sur Kyoto, au loin.
En descendant, je prends à gauche sur un autre sentier. Cependant, je fais rapidement demi-tour, ne sachant pas où cela mène. En outre, le terrain est plus difficile.
Je tombe sur ce panneau, qui reste très énigmatique pour moi…
Ma balade terminée, je retrouve ma moitié près des derniers bâtiments du temple.
Il est presque 15 heures et il fait déjà assez sombre ; il est temps de rentrer. Il nous faudra près de 30 minutes, tranquillement, pour rejoindre l’arrêt de bus situé de l’autre côté de la rivière. Encore quelques centaines de marches à descendre, puis à remonter !
En tout cas, ce fut une bien belle journée, passée au grand air, en pleine nature et au milieu de magnifiques temples. Et il faut de bonnes jambes, qu’on se le dise ! Mais si vous passez par Kyoto, c’est une destination de choix.