Capachica et le lac Titicaca (Pérou)
En cette fin avril, la nuit a été fraîche à Capachica, au bord du lac Titicaca.
L’isolation de notre chambre est assez imparfaite, notamment au niveau du toit ; en clair, si notre lit n’avait pas été doté d’une formidable couverture, nous aurions vraiment eu froid. Mais avec un édredon exceptionnellement chaud et confortable, la nuit fut très agréable !
Nous commençons la journée par un bon petit-déjeuner, dans cette belle salle à manger joliment décorée et bénéficiant d’une vue imprenable sur le lac Titicaca.
Ce matin, le temps reste bien agréable. Le ciel nous offre de belles éclaircies et la température est douce. Nous partons nous balader le long de la côte, un peu en hauteur.
On peut trouver de belles plages et, étonnamment, l’eau n’est vraiment pas froide (environ 18 °C) compte tenu de l’altitude (3 812 m).
De là, nous décidons de grimper dans les collines. Et ça monte !
Nous rencontrons un joli veau, pas trop craintif et bien tranquille.
Nous montons, nous montons, et le souffle devient vraiment court. Avec l’altitude (près de 3 900 m), chaque pas devient une épreuve.
Madame n’en peut plus ; je continue à monter seul et nous nous suivons à distance.
Quelle vue de là-haut ! Et nous sommes seuls ! Quel bonheur…
On trouve beaucoup d’abris de bergers comme ceux-ci, qui me rappellent ceux que l’on peut trouver dans le Lot, ou ailleurs en France.
Je continue à marcher sur la crête de la colline. À cet instant, nous passons au-dessus de notre lodge. On devine le chemin qui y mène en contrebas.
Ce ne sont pas exactement les mêmes paysages, mais l’ambiance me rappelle les collines du Garlaban, chères à mon cœur…
J’ai rattrapé Madame et nous commençons notre descente à travers champs.
Je ne l’ai pas précisé, mais le soleil (ou plutôt les UV) tape vraiment fort. Il vaut mieux se protéger le visage et se couvrir les bras. Après deux jours ici, on comprend pourquoi les habitants de la région ont la peau si foncée, comme si elle était brûlée par le soleil. Rien à voir avec les habitants d’Arequipa, par exemple.
Finalement, nous sommes de retour en bas, après une belle balade d’une heure et demie.
Il est temps d’aller récupérer nos affaires à la chambre, de dire au revoir à Walter et à sa famille et de les remercier pour leur merveilleuse hospitalité, puis de rejoindre Puno en collectivo (minibus).
Nous avons vraiment apprécié notre séjour au bord du lac Titicaca, loin des hordes de touristes qui s’agglutinent sur les îles (del Sol, Amantani ou Taquile). Nous n’avons pour ainsi dire croisé aucun touriste et étions au plus près de la vie des locaux, et c’est ce que nous souhaitions.
Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que j’ai commencé à être malade aujourd’hui, probablement à cause du repas avalé la veille dans le boui-boui local… En conséquence, le retour à Puno et la fin de la journée seront… mouvementés ! Disons que l’après-midi sera consacré au repos.