Le mont Washington, New Hampshire (États-Unis)
Cela faisait longtemps que je voulais y aller, étant donné ce que représente le mont Washington d’un point de vue météorologique.
Culminant à 1 917 m, c’est le plus haut sommet de tout l’est de l’Amérique du Nord. Il est situé dans les superbes montagnes Blanches (White Mountains), dans le New Hampshire.
Voici quelques chiffres : le record de chaleur est de 22,2 °C, quand le record de froid est de -43,9 °C. Il tombe en moyenne 714 cm de neige sur l’année et il peut neiger tous les mois de l’année – même si c’est exceptionnel en juillet. Le record de vent est de 372 km/h et fut pendant longtemps le record mondial, avant d’être détrôné par les 408 km/h de Barrow Island, en Australie (même si cette valeur fut relevée au cours d’un cyclone). Les 200 km/h y sont très fréquemment atteints. Pour les amateurs de chiffres, tout est là.
Nous y avions été à la fin de l’hiver 2013, mais la route pour y accéder n’était pas encore ouverte (elle ne l’est que de mai à octobre). Cette fois, c’est l’été ; et il y a du monde !
Un peu avant le mont Washington, un des nombreux ponts couverts du New Hampshire, ici à Jackson.
La route pour monter au sommet est payante (28 $ + 8 $ par passager supplémentaire), mais bon, c’est l’Amérique… Elle est très étroite et très pentue et, même pour nous qui sommes habitués aux routes pyrénéennes, je dois dire qu’il faut faire attention. Alors imaginez pour l’Américain moyen ! D’ailleurs, nous avons vu une voiture sur le toit, dans le fossé…
Regardez ce que l’on trouve, à environ mi-chemin.
Les freins et le radiateur chauffent, je peux vous le dire !
Probablement autour de 1 200 m d’altitude, on voit bien la limite des arbres qui commence à apparaître. La lumière n’est pas terrible…
Encore un peu plus haut… Après, plus rien ne pousse, sauf des cailloux !
Il reste même une petite trace de neige, alors que nous sommes le 21 juin (ce qui n’a rien d’extraordinaire).
Désormais, place aux photos du sommet (1 917 m) avec, par chance, une excellente visibilité, malgré le temps changeant. Je dis par chance, parce que l’on y observe du brouillard plus de 300 jours par an – mais pas forcément toute la journée, évidemment.
En ce premier jour de l’été, il fait 3 à 4 °C et il n’y a que 60 km/h de vent.
Le petit train qui monte au sommet (seulement en été, bien sûr).
La tour qui abrite tous les instruments météo ; l’abri Stevenson est derrière, accroché à la tour et hors vent. Situation exceptionnelle pour un lieu exceptionnel (i.e. habituellement, un abri météo est installé au-dessus d’un terrain gazonné, loin de toute source de chaleur – comme le béton –, et dans un endroit qui soit le plus dégagé possible). Ici, on n’a pas le choix : avec le vent qu’il y a, tout s’envolerait…
La Tip Top House, le bâtiment de vie du temps où il y avait du personnel (météo) en permanence au sommet. Il a carrément été construit dans la pierre, là encore pour des questions de sécurité. Qu’est-ce que j’aimerais m’y trouver au cours d’une tempête de neige et/ou de vent…
L’intérieur, devenu une sorte de musée, vaut également le coup d’œil !
Un autre bâtiment, qui aujourd’hui fait office de boutique de souvenirs ; il est attaché au sol par des chaînes…
Pour terminer, voici quelques vues des montagnes Blanches, où l’on voit que le temps est relativement dégagé.
La suite de notre week-end dans les montagnes Blanches, c’est ici. 😉