De El Nido à Modessa Island, Palawan (Philippines)
Voilà, après une magnifique semaine à El Nido, il est temps de partir…
Si l’on fait un rapide bilan, je dirais que, bien évidemment, c’est un endroit magnifique — assurément l’un des plus beaux au monde —, et que l’on peut y rester un certain temps avant de commencer à s’y ennuyer… Malheureusement, c’est une destination qui est déjà victime de son succès. Oh, tout est relatif, mais disons qu’il y a beaucoup de monde. Pour être honnête, j’ai été surpris de voir autant de touristes. Il y a également beaucoup de Français installés ici, qui tiennent des restos, des guesthouses ou des boutiques. C’est connu, nous sommes relativement performants pour « faire du business » à l’étranger. Faudrait pas que nous fassions de même, un beau jour… 😉
Donc, si vous recherchez le calme absolu et voulez fuir les hordes de touristes, El Nido n’est peut-être pas (plus) pour vous. La plage principale ne ressemble pas — encore — aux plages de Phuket ou Pattaya, en Thaïlande, mais cela pourrait bien être le cas à l’avenir…
Mon seul regret, à titre personnel, c’est de ne pas avoir fait une sortie en apnée, avec l’AIDA locale. En effet, nous sommes passés devant l’antenne de El Nido le dernier jour, par hasard… mais trop tard !
Trêve de blabla ; aujourd’hui, nous partons pour Modessa Island, au large de Roxas.
La veille, nous avons réservé notre billet avec la compagnie avec laquelle nous avons fait affaire pour les tours en bateau. Le prix pour le trajet entre El Nido et Roxas, en van, est de 350 php par personne, si mes souvenirs sont bons…
Nous partons de la gare de El Nido, où c’est un joyeux bordel… 😀 Mais les jeepneys sont toujours aussi belles et colorées. Et surchargées !
Après un joli parcours du combattant pour trouver notre van — parle à mon cul, ma tête est malade —, nous partons finalement avec 30 minutes de retard. À bord, il y a deux Canadiennes originaires de Edmonton, en Alberta, et trois Philippins. Nous avons la climatisation et elle est correctement réglée, ce qui est une bonne chose.
La trajet nous prendra trois heures, avec un petit arrêt pipi-casse-croûte à mi-chemin. La route est à 90 % terminée et, comme je l’ai déjà mentionné, de bonne qualité. En revanche, quand elle ne l’est pas — terminée —, cela ressemble à ça…
Malgré tout, la route est belle et les paysages sont magnifiques.
Vers midi, nous arrivons à Roxas (prononcer Rojas, à l’espagnole), petite bourgade (61 000 habitants) tranquille de l’archipel de Palawan. Le chauffeur du van nous dépose à l’embarcadère du petit port, où nous devons prendre un bateau pour l’île Modessa.
Nous avons deux bonnes heures à tuer, en plein cagnard, la prochaine rotation vers l’île étant à 14 h 30. Nous déposons nos gros sacs à dos dans le bateau et allons flâner dans les petites rues de la ville.
Après avoir fait quelques boutiques sans grand intérêt et grignoté quelque chose, nous embarquons pour l’île Modessa.
Nous sommes les seuls nouveaux clients. L’équipage profite de chaque rotation (2 à 3 par jour) pour approvisionner le resort en eau potable, en aliments divers et variés et tout ce qui est nécessaire pour faire en sorte que le service sur l’île soit parfait !
Non, ce n’est pas celle-là !
À noter que l’île Modessa s’appelait l’île Coco Loco il y a encore une dizaine d’années.
Après 45 minutes de bateau, nous arrivons… au paradis !
Comme on le voit, l’île est minuscule et paradisiaque.
C’est une île-hôtel, ou plutôt île-resort — on n’est pas à Cuba —, en ce sens que c’est le seul établissement qui puisse accueillir des touristes sur l’île. D’ailleurs, seule la pension complète est proposée, et elle comprend donc l’hébergement, tous les repas et boissons (sauf l’alcool) et le trajet aller et retour depuis et vers Roxas. Pour les Philippines, c’est assez cher (4 400 php par jour pour deux personnes) mais, vous le verrez plus tard, ça vaut le coup !
Nous sommes accueillis comme des princes, avec le verre la noix de coco de l’amitié.
Bien que nous arrivions à plus de 15 heures, un repas complet nous est servi ! En fait, à peine avions-nous posé le pied sur le bateau (à Roxas) que l’on nous avait demandé de choisir notre menu pour le repas qui allait se prendre sur l’île (menus qui furent transmis au resort via téléphone). Tout est bien organisé.
Comme tous ceux qui suivront, le repas est délicieux et le service impeccable. Voici la salle du restaurant.
Nous prenons ensuite possession de notre bungalow, situé directement sur la plage.
L’intérieur est simple, mais c’est propre, mignon et bien fini. Pas d’eau chaude (eau froide tiède salée) et pas d’électricité la majeure partie du temps. Idéal pour décompresser.
Nous terminons l’après-midi par un petit tour de l’île, lequel se fait en… 20 minutes à pied !
Tout est impeccable, de la plage à ses abords immédiats, aux infrastructures qui se marient parfaitement avec le décor (pas d’hôtel bétonné…), et l’on voit que l’environnement est respecté. Ça fait du bien de voir ça.
Allez, un petit coucher de soleil pour finir…