Le canyon du Colca : de Llahuar à l’oasis de Sangalle (Pérou)
Deuxième étape dans le canyon du Colca : aujourd’hui, nous relions Llahuar à l’oasis de Sangalle, plus à l’est.
Nous allons grimper jusqu’à Malata (2 800 m) puis redescendre jusqu’au fond du canyon (2 100 m).
Comme hier, départ très tôt (6 h 40) pour éviter les heures les plus chaudes, même si, à titre personnel, j’aime la chaleur. Paquito, notre fidèle compagnon, est bien entendu de la partie !
Le soleil commence à inonder le canyon. Au fond, en bas, on devine notre resort, le chemin qui y mène et le pont qui enjambe le rio [fleuve] Colca.
Voilà à quoi ressemble notre route ce matin : d’interminables lacets de montagne. Quelques rares bus et camions les empruntent.
Premier semblant de village traversé, après une heure de marche.
Ça monte…
Zoom sur l’autre côté du canyon.
Après un peu moins de 2 h de marche, le fond du canyon s’éloigne franchement ! Il fait déjà bien chaud.
Encore et toujours des routes désertes. On ne croise littéralement personne.
En haut de la route, un autre village.
À partir de là, le terrain devient plat sur plusieurs km, avant la « terrible » descente vers l’oasis de Sangalle. C’est ici que j’abandonne Madame, épuisée, qui va prendre le bus jusqu’au début de la descente. Je continue seul… avec Paquito !
En bas, au fond, l’oasis de Sangalle ; à droite, puis de plus près (2e photo), le sentier qui monte — c’est peu de le dire ! — à Cabanaconde et que nous emprunterons demain matin !
Ah, un peu de verdure !
Zoom sur l’oasis de Sangalle, laquelle est encore bien loin…
On continue ! Je suis seul au monde. Je suis au paradis.
Nouvelle vue sur l’oasis et le sentier qui remonte de l’autre côté.
Après une bonne heure de marche tout seul, je retrouve ma moitié sur le bord de la route, peu avant le village de Malata.
Village de Malata que voici !
À partir de Malata, nous amorçons la longue et périlleuse descente vers Sangalle. À noter qu’il y a un autre sentier qui y descend un peu plus tôt (voir la carte tout en haut), mais celui-ci est encore plus casse-gueule !
J’adore ces paysages !
Étonnant contraste de couleurs : la partie nord du canyon est bien verte, tandis que la partie sud est clairement aride. C’est probablement dû à l’irrigation massive.
Pour l’instant, ça descend tranquillement…
Dernière petite plaine avant la descente.
Nous tombons sur un vendeur qui propose de l’eau et quelques babioles pour pas trop cher, en tout cas nettement moins cher que dans l’oasis plus bas. Nous lui achetons de l’eau certes pas bien fraîche mais bienvenue !
Voilà où il nous faut descendre, et cela fait déjà 4 h 15 que nous sommes partis.
C’est raide mais, surtout, il y a beaucoup de cailloux qui rendent la descente vraiment casse-gueule.
On y est presque !
Pas beaucoup d’eau…
Après 4 h 37 de marche, pas trop vite et avec quelques pauses photos, nous arrivons à l’oasis de Sangalle. Le GPS indique 15,44 km et 1 128 m de dénivelé positif (2 097 m au total).
Premier resort, qui n’est pas le nôtre.
Un peu plus loin, nous atteignons enfin notre resort, l’Oasis Paraiso Ecolodge. Il est midi.
Notre bungalow, très sommaire mais propre.
Après avoir pris notre repas, l’après-midi sera consacré au repos au bord ou dans la piscine.
Dernière vue peu avant le coucher du soleil (18 h).
Juste avant la tombée de la nuit, je pars me promener dans les sentiers jouxtant les baraquements, toujours avec notre fidèle toutou, Paquito, qui nous suit depuis le début de notre trek, à Cabanaconde. Malheureusement, je le perds dans la pénombre ! Je rentre donc seul au bungalow, un peu triste… Cela étant, la fin de l’histoire sera heureuse ; la suite demain ! 😉
Demain, justement, ce sera l’ascension de la mort vers Cabanaconde : 1 100 m de dénivelé pour à peine plus de 4 km…
Wouah, de plus en plus beau, les paysages sont grandioses et reposants, je ne me lasse pas de lire et relire tes
récits, et d’admirer tes photos magnifiques. Vraiment une belle destination. Bravo pour tes choix, tu peux être fier, quel enrichissement personnel . Je continue mon voyage. Bisous mon Titi
Bonjour,
Tu as réservé tes nuits durant la rando? En tout cas, super blog et merci pour les infos.
A+
Bonjour,
Oui, j’avais tout réservé ; mais je ne pense pas que ce soit obligatoire partout. À Llahuar oui, car il n’y a qu’un seul « resort ». À Sangalle (l’oasis), il y a pas mal de choix quand même.
Merci de lire ce modeste blog. 😉