Le canyon du Colca : de Sangalle à Cabanaconde (Pérou)

Aujourd’hui, nous remontons en haut du canyon du Colca, à la hauteur de Cabanaconde.

Je pars seul, à 5 h 30 du matin ; le jour se lève à peine. Madame fera l’ascension à dos de mulet, comme beaucoup d’autres randonneurs éreintés par leur trek.

Voici ce qui nous attend (photo prise hier)…

J’ai mon GPS, ma lampe frontale, et mon objectif est de faire la montée en un temps record. La plupart des gens mettent environ 3 à 4 heures.


Et c’est parti ! Finalement, je n’aurai pas besoin de ma lampe frontale.

Je suis parti d’en bas, au niveau des bungalows, à 2 207 m d’altitude.

Voici à quoi ressemble le sentier : beaucoup de cailloux qui roulent sous les pieds, donc pas si facile.

Ça monte, ça monte… L’oasis est de plus en plus loin.

Quelques cactus et un peu plus de végétation.

Quelques belles vues sur les montagnes environnantes.

Je suis parti depuis un peu plus d’une heure. Les pattes font mal mais je monte toujours à très bon rythme. Je double tout le monde et personne ne m’a doublé ! 😛

Beaucoup s’arrêtent pour faire des pauses (ce qui est normal) ; d’autres tentent d’intercepter des mules, le plus souvent sans succès (elles sont déjà prises).

J’aborde la dernière partie de l’ascension. En me retournant, je me rends compte du chemin effectué, et surtout du dénivelé avalé !

Finalement, après 1 h 40 (!) d’effort intense, j’arrive au sommet, à 3 258 m d’altitude, selon mon GPS. Le dénivelé fut donc de 1 050 m. Je suis très content de mon temps ! À noter le petit bug de localisation du GPS au départ. Du coup, je ne sais pas si la distance indiquée (4,9 km) est exacte…

Bien entendu, j’assiste une nouvelle fois à un spectacle affligeant (de mon point de vue) : le concours de selfies… Je ne comprendrai jamais cette mode.

Surtout, qui vois-je, en haut, tout de suite après être arrivé ? Paquito ! Eh oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, notre fidèle toutou, qui nous avait suivis durant deux jours et deux nuits et que nous avions perdu hier soir, était monté sans nous et nous attendait. Car oui, il m’a tout de suite reconnu et m’a fait la fête ! Émouvant, tout de même.

Dernières vues sur le canyon.

Une bonne heure plus tard, Madame arrive sur sa mule !

Après le sommet, il nous reste une demi-heure de marche (sur du plat) à faire pour rejoindre Cabanaconde.

Nous y arrivons à 9 h, juste à temps pour prendre notre bus en direction de Puno, au bord du lac Titicaca.

Cette fois, il est temps de dire adieu à Paquito…

Maintenant, c’est une longue route à travers l’Altiplano qui nous attend !

Une photo prise peu avant midi, laquelle montre une nouvelle fois l’importance de la religion catholique au Pérou.

Nous descendons au poste de contrôle de Pampa Cañahuas, à plus de 4 000 m d’altitude. Il fait froid et il y a beaucoup de vent ; notre mission est d’intercepter un bus qui va à Puno, aucun n’allant directement de Cabanaconde à Puno.

Après une bonne heure d’attente, nous en trouvons finalement un qui daigne s’arrêter.

La suite du trajet alternera entre profonde sieste et admiration des paysages par la fenêtre. Nous arrivons à Puno à 19 h, plus de 9 h plus tard… Mention spéciale pour la ville de Juliaca, peu avant Puno, à qui je décerne le titre de ville la plus lugubre et décrépie au monde !

Nous nous installons dans notre hôtel, allons manger un bout et filons au lit, car la journée fut éprouvante !

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