Everglades National Park, Floride (États-Unis) – Jour 1
Après les Keys et notre courte escapade à Miami Beach, direction le parc national des Everglades.
C’est le troisième plus grand parc national des États-Unis (hors Alaska), derrière ceux de la vallée de la Mort (Californie) et de Yellowstone (Montana & Wyoming). Pour vous donner une idée, c’est aussi vaste que la moitié de la région Île-de-France…
Il y a trois entrées, qui sont assez éloignées les unes des autres : une à l’est (Ernest F. Coe) ; une au nord (Shark Valley) ; une au nord-ouest (Gulf Coast).
De Florida City, nous entrons dans le parc via le Ernest Coe Visitor Center. Pour commencer, nous rejoignons Flamingo, à l’extrême sud du parc.
Depuis le Ernest F. Coe Visitor Center, il y a environ 60 km avant d’atteindre Flamingo. Soixante kilomètres durant lesquels nous nous arrêtons un peu partout faire de petits treks (ils sont presque toujours très courts), prenons des photos, observons les animaux sauvages et, à l’occasion – c’est-à-dire souvent –, nous faisons bouffer par les moustiques !
Le parc national des Everglades, c’est aussi et surtout une multitude d’animaux sauvages en liberté. Comme cette petite tortue, aperçue en plein milieu de la route.
Premier petit trek, avec des paysages rappelant quelque peu les Landes.
Malheureusement, nous n’irons pas très loin, le sentier étant inondé.
Nous continuons notre route vers le sud et enchaînons les petites balades, sous une chaleur accablante.
Des vautours des Everglades…
Au fil des kilomètres, les paysages changent quelque peu, passant de grandes plaines inondées à la mangrove ou à des forêts plus denses. Les moustiques, eux, ne changent pas et restent bien présents ; ils sont tout simplement énormes !
Après une matinée tranquille, nous arrivons à Flamingo peu après midi ; c’est quasiment désert.
Le Visitor Center porte encore les stigmates du passage de l’ouragan Wilma, en 2005. La région fut très touchée, et ça se voit.
Quelques vues de la côte, vers le golfe du Mexique, avec un mélange boueux d’eau de mer et d’eau douce.
Côté moustiques, voici la pancarte que l’on peut trouver au Flamingo Visitor Center…
Petite précision : le mécanisme qui permet d’orienter le « moustique » en direction du paramètre choisi est cassé ; en fait, le niveau d’infestation est, comme toujours en été, « hysterical », terme que je n’aurai pas besoin de traduire…
Pour parler de ça rapidement, disons que, par endroits, c’est réellement impressionnant. La taille et le nombre d’insectes volants – pas seulement des moustiques – sont tout simplement incroyables.
Je m’attendais à ce que l’on soit piqués partout. Que nenni ! Il faut dire que nous avions pris pas mal de précautions pour éviter le massacre et la mort par paludisme foudroyant 😀 (lotion anti-moustiques, vêtements longs et épais, durée des balades, etc.).
Après un repas rapide, petite balade dans la mangrove, sur le chemin du retour. Je pense que c’est ici que l’on a atteint le « pic de moustiques » !
Pas grand monde sur le parking. Mais quels beaux arbres !
Il fait très chaud, surtout en jean et manches longues…
Nous empruntons le Anhinga Trail, l’un des sentiers les plus connus des Everglades. Il porte le nom d’un oiseau observé dans le sud du pays et en Amérique centrale. Il ressemble à un cormoran.
Quelques bébêtes… plus ou moins imposantes.
Un alligator, aperçu furtivement dans des eaux trop chaudes pour en voir d’autres.
Pour terminer la journée, nous rejoignons le Royal Palm Visitor Center, non loin des limites est du parc national.
Pas grand monde sur le parking. Mais quels beaux arbres !
Il fait très chaud, surtout en jean et manches longues…
Nous empruntons le Anhinga Trail, l’un des sentiers les plus connus des Everglades. Il porte le nom d’un oiseau observé dans le sud du pays et en Amérique centrale. Il ressemble à un cormoran.
Quelques bébêtes… plus ou moins imposantes.
Un alligator, aperçu furtivement dans des eaux trop chaudes pour en voir d’autres.
Ce sera tout pour aujourd’hui ! Nous avons eu notre dose de chaleur et de moustiques ! 😀
Vraiment beau et ça donne le gout, c’est certain. Mais il faudra nous munir contre les insectes, car ça peut vous empoisonner l’existence.
Voir autant d’animaux, j’aurais « capoté » *LOL* Mais il y a des petites bibittes (asses grosses tout de meme) avec qui je n’engagerais pas la conversation 🙂
Allez-y en hiver : moins chaud, air plus sec et quasiment pas de moustiques. 😉
Très chouette carnet de voyage, j’me suis crue sur vf.
Et surtout j’ai revu mon propre voyage ….autrefois.
Merci beaucoup M’sieur
Merci à vous. On essaie de faire au mieux… 😉
Merci Thierry pour ces belles photos! J’y suis allée en 1987 (ouf ça ne me rajeunit pas!) et je ne me souviens pas d’autant de moustiques et autres bibittes volantes. Je me souviens par contre des araignées grosses comme ma face…
Nous étions passés par le nord-ouest (Gulf coast) car notre hôtel était à Clearwater.
Y étais-tu allée en été ? Sinon, il y a beaucoup moins de moustiques en hiver… Et Clearwater, c’est magnifique. On avait été pas loin en 2010. 🙂
En fait c’était l’été, genre juillet! Surprenant non?
Ah oui, très surprenant… Mais tu sais, on en a presque plus ici qu’en Floride !
De belles photos, de bons commentaires , un beau voyage toujours aussi bien écrit. Je me régale. Merci Titi, je voyage toujours un peu plus avec toi.