Les calanques, entre La Ciotat et Cassis (France)
Aujourd’hui, étant donné que les calanques de Marseille sont ouvertes au public, nous allons en profiter pour découvrir ces merveilles de la Méditerranée. Ou du moins, une toute petite partie d’entre elles.
En effet, si je précise que l’accès est ouvert, c’est parce que c’est loin d’être la norme durant la saison estivale ! C’est un secteur très venteux, très sec et très fréquenté et, du coup, les prévisions d’ouverture (toute la journée ; de 6 h à 11 h du matin seulement ; fermé) sont actualisées chaque soir pour le lendemain, pour tous les massifs forestiers des Bouches-du-Rhône. Et autant vous dire que, en temps normal, il est assez rare que la plupart des sites soient ouverts toute la journée. Le plus souvent, en été, ils ne sont accessibles que le matin, quand ils ne sont pas carrément fermés (en cas de sécheresse sévère et/ou de vent fort, ce qui, ici, est la norme. La veille, par exemple, c’était fermé…
Pour commencer, direction La Ciotat, avec la calanque de Figuerolles. Elle n’est pas très bien indiquée, donc il faut chercher un peu… 😉 L’accès se fait par cet escalier.
Puis on arrive au paradis !
Ensuite, nous prenons la magnifique route des Crêtes, qui va de La Ciotat à Cassis – et qui est donc régulièrement fermée en été. Points de vue exceptionnels, visibilité exceptionnelle et, fait notable, pas du tout de vent, ce qui est excessivement rare sur cette corniche très exposée !
Regard dans le rétroviseur : on quitte La Ciotat, la route s’élève.
Ah, cette garrigue que j’aime tant…
Quelques magnifiques vues de la baie de Cassis et de la côte en général, du haut des falaises. Où est la mer ? Où est le ciel ?
Juste avant d’arriver à Cassis, il y a une énorme descente où j’ai vu un panneau affichant 30 % de dénivelé, mon « record » personnel (j’avais déjà vu 25 % à… Toulouse !). Je vous mets au défi de trouver mieux… 😛 Malheureusement, j’ai oublié de prendre une photo. Mais, avec la magie d’Internet…
Je peux vous dire que, en vélo, et dans l’autre sens 😛 , il faut une sacrée santé pour monter la côte, qui est en plus très longue (environ 1,5 km) !
Ensuite, rapide traversée de la superbe ville de Cassis, avant de rejoindre le parking situé près de la calanque de Port-Miou. Il y a un monde fou, ce qui est bien normal en plein été.
On commence par le sentier qui part vers la gauche, direction la baie de Cassis.
Que dire de plus ?
Un p’tit sandwich plus tard, nous faisons demi-tour pour prendre le deuxième sentier, direction la calanque de Port-Miou en elle-même. Près d’une heure de marche tout de même, sous une bonne chaleur. Là encore, concert géant de cigales…
Tout à l’heure, nous étions de l’autre côté, à gauche.
Et voici « l’arrivée », avec pas mal de monde – nous sommes fin juillet ! Comme (presque) toujours dans les calanques, la température de l’eau est glaciale (18 °C à vue de nez) pour ce coin de Méditerranée, ce qui ne m’a pas empêché de me baigner !
Même si je n’avais ni mon masque ni mes palmes, j’ai pu faire un peu d’apnée. Grâce à l’extrême clarté de l’eau – et à ma faculté à pouvoir ouvrir les yeux sous la mer et ainsi voir parfaitement bien -, je me suis régalé durant près d’une heure. Environ dix mètres de profondeur maximale et quelques beaux poissons. 🙂
Voici donc une infime partie des calanques qui s’étendent de La Ciotat à Marseille. Il faudrait deux semaines pour tout voir… et encore.
Et pourquoi l’eau de Port-Miou est-elle si froide ?
Pas seulement celle de Port-Miou, mais de toutes les calanques : outre le relief particulier (les falaises verticales les entourant empêchent un réchauffement plus marqué), de nombreuses sources d’eau douce les alimentent de toutes parts, notamment sous la surface, avec de l’eau issue des plateaux ou montagnes environnants. Et donc, l’eau y est toujours « glaciale » en comparaison du reste de la région. 😉
Toujours d’aussi belles photos. En tout cas, il faudra bien que je voie les calanques un jour 🙂