Kawaguchiko (Japon)
Aujourd’hui, nous quittons Tokyo pour nous rendre à Kawaguchiko, au pied du mont Fuji, à une centaine de km à l’ouest de la capitale.
Nous partons de la gare de Shinjuku où, ce matin, il y a une distribution de boissons qui s’avèreront être du saké ! 😀
Voici ce que cela peut donner, un matin dans la gare la plus fréquentée au monde.
Remarquez, malgré la foule, la discipline des gens. Et l’élégance de la population japonaise.
Après avoir acheté nos viennoiseries quotidiennes et vadrouillé quelque peu dans la gare, nous prenons le train JR à destination de Otsuki.
Une heure plus tard, nous arrivons à Otsuki ; de là, nous devons prendre un autre train, cette fois de la ligne privée Fujikyu. Leurs trains sont d’ailleurs assez originaux.
Une heure de plus (à 50 km/h de moyenne) et nous arrivons à Fujikawaguchiko. Il est midi.
Malheureusement, le ciel est très nuageux… Le mont Fuji est invisible et ce serait miraculeux de l’apercevoir. 🙁
Sitôt arrivés, nous allons louer des vélos électriques pour nous balader autour du lac Kawaguchi (Kawaguchiko).
La région est très montagneuse. Nous sommes à 830 m d’altitude, il fait donc nettement plus frais qu’à Tokyo.
On voit également que les couleurs automnales sont bien avancées.
Nous débutons notre tour du lac – qui fait environ 20 km – en circulant… à gauche de la route ! Eh oui, au Japon, on roule à gauche. Bon, c’est un coup à prendre et ça se fait bien. Le plus difficile, au début, est de bien négocier les croisements puisque tout est inversé par rapport à nos critères. En tout cas, le vélo électrique, on est fans ! 😉
Parfois, le soleil tente une percée, mais le mont Fuji n’est pas de ce côté-là…
Au détour d’une rue, nous tombons sur ce bel appareil de l’aviation japonaise.
Nous faisons une première pause ; il semble y avoir un joli point de vue pour observer les érables (momiji).
Comme souvent, on peut voir des couples fraîchement mariés prendre la pose.
Une reproduction de l’habitat de la région, il y a certes plusieurs décennies.
Cheveux au vent, nous repartons sur la route qui fait le tour du lac. Il fait presque froid.
Voici la meilleure vue que l’on aura du mont Fuji (3 776 m)…
On devine ses flancs très réguliers, en pente douce.
Nous sommes évidemment déçus mais je m’y attendais ; on n’est jamais certain de voir Fuji-san… Dire que, lorsqu’il fait beau, on peut s’attendre à ça.
Malheureusement, la météo n’était pas avec nous. Pas grave, on y reviendra ! 😉
Les érables, eux, sont en pleine forme et nous gratifient de leurs superbes couleurs.
C’est pas dégueulasse, hein ?
Un peu plus loin, nous nous autorisons une petite randonnée dans les collines surplombant le lac. Et ça grimpe !
Hum, j’hésite… C’est pourtant clair.
Pour la dernière partie du tour du lac, nous nous écartons de la route principale et allons nous perdre dans les petites rues résidentielles. C’est toujours intéressant d’aller où « personne » ne va.
Il est 15 heures ; avant de partir, nous prenons le téléphérique qui rejoint le sommet du mont Kachi Kachi (1 075 m).
Un p’tit sac de raisins (55 CAD), une barquette de fraises (14 CAD) ou un melon (27 CAD) pour la montée ? 😀
C’est parti pour trois minutes d’ascension. Le coût est de 800 ¥ par personne, aller-retour.
En haut, on trouve une petite boutique de souvenirs et un snack. Il y a également ce petit sanctuaire.
On trouve également un départ de randonnée jusqu’au mont Tenjo, pour ceux qui ont un peu de temps.
Une demi-heure plus tard, nous redescendons. Le mont Fuji n’étant pas visible, l’intérêt reste limité…
C’était sympa mais, avec du recul, nous n’aurions pas dû y monter.
En effet, c’est cher pour ce que c’est et on ne voyait pas le mont Fuji. S’il avait été visible, je ne dis pas ; mais là…
Et c’est ce qui clôt cette journée à Kawaguchiko. La météo fut mitigée mais on en a tout de même bien profité. Les arbres étaient magnifiques, les couleurs à leur apogée et le site est sympa.
La ville de Fujikawaguchiko n’est pas inoubliable, mais on ne vient pas ici pour elle. Comme souvent, il faut savoir sortir des sentiers battus…
Désormais, il est temps de rentrer à Tokyo pour notre dernière soirée là-bas !
Décidément, leur automne n’a rien à envier au nôtre… du point de vue des couleurs en tout cas. C’est magnifique.
Dommage pour le mont Fuji qui était caché, mais bon… ce sont les aléas du voyage.
Les fruits… wow ! On dirait que les raisins ont tous été lavés et polis avant d’être mis en vente tellement ils sont beaux. D’ailleurs, c’est une constante : toute la bouffe est superbement présentée avec goût et avec soin.
Avant même de lire tes commentaires au bas de la vidéo, je m’étonnais non seulement de la discipline des Japonais… mais en effet, de leur élégance !
Le mont Fuji, on n’est jamais certain de le voir. En été, c’est même impossible.
Oui, certains fruits sont de véritables produits de luxe ; ils sont donc présentés comme tels. L’apparence a beaucoup d’importance au Japon.
Quant à l’élégance des Japonais, ça ne date pas d’hier. Les hommes ont toujours porté le costume et les femmes sont très coquettes. Ça ressemble à la France des années 50, si loin aujourd’hui.
Et quel contraste avec le Québec également, notamment avec les jeunes femmes…