Papakōlea Beach [Green Sand Beach], Big Island, Hawaï (États-Unis)

En ce dernier jour du mois de juillet, nous partons pour la partie la plus au sud de Big Island (et des États-Unis !), à savoir Papakōlea Beach, aussi connue sous le nom de Green Sand Beach ou encore Mahana Beach.

Nous allons le voir, c’est une plage qui se mérite — à moins de choisir la facilité, ce qui est rarement notre cas.

Partis un peu tard de Kona, nous n’arrivons au parking que peu avant midi. C’est blindé de monde. À partir d’ici, il faut continuer à pied.

Nous sommes rapidement interpellés par des chauffeurs de pick-up ou 4 x 4 qui veulent nous conduire jusqu’à la plage… moyennant 20 $US par personne. Pour un peu moins de 5 km. Ça va pas, non ?! On va prendre nos pieds, comme d’habitude !

Il y a un vent absolument infernal, lequel soulève sable et poussière et rend la marche plutôt difficile et désagréable.

Nous sommes ici dans l’un des secteurs les plus secs de l’île, et le vent quasi permanent y est pour quelque chose.

Regardez comment pousse la végétation, complètement couchée par le vent.

Premières photos de la côte. Ça souffle !

Les moins vaillants vont effectuer le trajet en 4 x 4.

Ici aussi, les coulées de lave ont façonné les paysages.

Il est un peu plus de midi, le soleil tape très fort et il fait très chaud. Avec le vent, très fort, et le sable qui vole, la progression est vraiment difficile, d’autant plus que nous marchons contre le vent. Le retour sera moins dur !

La côte est vraiment superbe !

On est à la limite du climat semi-aride, et ça se voit.

La colonne de touristes que nous sommes avançant vers son objectif…

Des dunes de sables, des herbes sèches et de la pierre volcanique : c’est tout.

Après un peu moins d’une heure de marche, la plage est en vue. Même d’ici, on parvient à distinguer la couleur verdâtre du sable.

On se rapproche…

Nous aurons mis près d’une heure et quart pour rejoindre la plage. La marche fut difficile mais, à mon sens, plus intéressante que de faire le trajet en 4 x 4…

Nous y voici : Papakōlea Beach ou Green Sand Beach ou Mahana Beach.

La pente est très raide pour descendre sur la plage ; en fait, il faut emprunter un pseudo-sentier creusé dans la roche, très étroit (2e photo).

Nous qui aimons ramener du sable de nos différents voyages, cette fois, nous nous sommes abstenus.

Bon, en réalité, le sable n’est pas vraiment vert. On dira qu’il a des teintes verdâtres et jaunâtres.

Pas dégueulasse, hein ? En tout cas, la baignade fut rafraîchissante (et agitée).

Deux dernières photos de cette superbe plage, vue de l’autre côté et d’un peu plus haut.

Vue de l’autre côté de la plage.

Après une petite heure sur place, il est déjà temps de revenir au parking. Il est 13 h 30 et nous n’avons pas encore mangé. Autant dire que le repas se fera tard…

Avec le vent dans le dos, sans sable dans les yeux et sans pause photos ou presque, nous mettons moins d’une heure pour faire le trajet.

Finalement, ce fut une bien belle balade, et une très belle plage. Mais c’est très touristique.

Nous prenons notre repas de « midi » à presque 15 heures, dans l’un des rares restaurants du secteur. Ce fut d’ailleurs très bon.

Après ça, nous filons au Miloli’i Beach Park, l’un des plus beaux sites de l’île pour pratiquer le snorkeling ou la plongée en apnée.

Il y a du monde, car c’est un site très populaire, mais peu de gens vont dans l’eau à cause des courants relativement forts. Pour ma part, j’ai tutoyé les abysses (jusqu’à -25 m) tout le reste de l’après-midi. Les fonds marins sont magnifiques, mais j’avais oublié le caisson étanche de l’appareil photo !

La traditionnelle pirogue polynésienne !

Un abri utilisé lors des fêtes locales.

Non loin de là, une autre plage, quasi déserte cette fois.

Pour terminer la journée, nous nous arrêtons à Kealakekua Bay, où les fonds marins sont, là encore, assez intéressants. Mais la mer est agitée.

On y trouve également un site hawaïen sacré, Hikiau Heiau, un temple où les natifs faisaient des sacrifices humains.

C’est ici que l’explorateur James Cook accosta en janvier 1779 ; il mourut au même endroit quelques semaines plus tard. D’ailleurs, non loin de là, on trouve une statue à son effigie, mais son accès est relativement difficile par la terre.

Pour terminer, une mangouste (très nombreuses dans le coin) et un Cardinal rouge.

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1 réponse

  1. Maman dit :

    Wouah, magnifique encore un beau voyage à bientôt pour la suite

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