La Montaña Machu Picchu (Pérou)
Après la visite de la cité du Machu Picchu, nous nous lançons dans l’ascension de la Montaña Machu Picchu, l’un des deux sommets qui entourent le site inca.
Comme je l’ai indiqué dans l’article précédent, on peut choisir de visiter seulement le Machu Picchu ou de faire, en plus, soit l’ascension du Wayna [ou Huayna] Picchu (2 700 m), soit celle de la Montaña Machu Picchu (3 061 m), cette dernière semblant être moins fréquentée.
Les deux sont assez difficiles, mais différentes. L’ascension du Wayna Picchu est moins longue, mais le sentier est réputé plus difficile et, surtout, très étroit par endroits. Si vous êtes sujets au vertige, évitez celle-ci. Celle de la Montaña Machu Picchu est plus longue et légèrement moins exigeante, même si elle reste difficile. Dans tous les cas, cela monte très fort. Bien sûr, les vues — sur le Machu Picchu notamment — sont différentes que l’on soit au sommet de l’une ou l’autre des deux montagnes.
Notre forfait nous permettait de commencer la randonnée entre 9 h et 10 du matin. Nous sommes sur place quasiment à l’ouverture. Et effectivement, ça grimpe fort tout de suite.
L’ascension est en fait une succession quasi ininterrompue d’escaliers, avec des marches plus ou moins hautes. Parfois, c’est très, très à pic.
Premières vues dégagées sur le Machu Picchu.
Nous poursuisons la montée. La végétation est luxuriante. Parfois, cela peut être glissant ; heureusement qu’il ne pleuvait pas.
Des escaliers toujours plus à pic…
Celui-là est le pire de tous ! Difficile de se rendre bien compte, mais c’était réellement vertical !
Après avoir avalé 600 m de dénivelé en une heure (la plupart des gens mettent au moins une heure et demie), j’arrive au sommet, complètement noyé dans le brouillard. Madame, épuisée, s’est arrêtée aux deux tiers du parcours.
Après 10-15 minutes, miracle ! Le brouillard se dissipe et de magnifiques paysages s’offrent à moi, avec une vue à couper le souffle sur la vallée de l’Urubamba et le Machu Picchu.
Zoom sur le Wayna Picchu, en face.
Puis sur le Machu Picchu.
Dernières vues du sommet. Superbe.
Je redescends rapidement pour retrouver ma moitié, lâchement abandonnée un peu plus bas.
Nous prenons tranquillement notre repas (de vulgaires sandwiches et des barres de quinoa soufflé) à l’écart de la foule et profitons de nos derniers instants dans cet endroit mythique. Nous devons quitter le site à 13 h.
Nous devons maintenant redescendre à Aguas Calientes, 400 m plus bas. Cette fois, nous descendrons tous les deux à pied (par le sentier que j’ai emprunté ce matin). Eh bien, croyez-moi, cette descente fut un calvaire, surtout pour Madame qui n’en pouvait plus. J’ai également souffert (disons que j’ai bouffé du dénivelé et quelques marches depuis 5 h ce matin), mais je suis en meilleure forme.
Reste que nous arrivons lessivés au village !
Nous rentrons à l’hôtel et nous dirigeons à la gare. Nous serons à Cuzco ce soir et, cette fois, nous prendrons le train. Plus exactement, nous allons prendre le train jusqu’à Ollantaytambo, puis le bus jusqu’à Cuzco.
Nous n’allions tout de même pas faire le même trajet qu’à l’aller ! Surtout, je tenais à prendre ce train mythique, malgré son coût exorbitant. Seules deux compagnies se partagent le gâteau : Peru Rail et Inca Rail. Rendez-vous compte : l’aller Aguas Calientes (Machu Picchu) -> Ollantaytambo nous a coûté la modique somme de 210 $US à deux. Pour un trajet de seulement une heure et demie…
Mais l’expérience est belle ! Et le train aussi.
Normalement, nous aurions dû arriver directement à Cuzco mais, en cette saison, le train s’arrête à Ollantaytambo. De là-bas, nous prenons donc un bus jusqu’à Cuzco, où nous arrivons en soirée. Nous retrouvons notre hôtel de la Plaza de Armas, notre chambre et nos gros sacs à dos. La journée fut belle, les images magnifiques, mais ce fut aussi long et très fatigant.
My God ! Mais quelles photos et quels paysages grandioses ! Ça coupe le souffle… s’il vous en restait J’ai une petite idée en ce qui concerne les marches. A la Grande Muraille de Chine, Daniel et moi avons été les seuls du groupe (Daniel avait Charlotte dans les bras) a avoir gravi toutes les marches jusqu’au sommet… et ça valait la peine. Mais les marches étaient vraiment à pic et de hauteur inégale.
Je vais poursuivre ma lecture demain, car c’est super intéressant. Tu as toujours une aussi belle plume et tes photos sont toujours magnifiques.