De Miraflores à Barranco, Lima (Pérou)
Ça y est, c’est notre dernier jour au Pérou. Nous le passerons donc à Lima, la capitale tentaculaire du pays. Nous avons passé la nuit dans un hôtel du réseau solidaire Tout Pérou, lequel avait été notre intermédiaire pour obtenir nos billets d’accès au Machu Picchu. Pour rappel, ils nous avaient avancé l’argent, car nous étions dans l’incapacité de payer via le site Internet officiel. Nous les avons remboursés aujourd’hui, plusieurs mois plus tard. Un beau geste de confiance et de solidarité de leur part, sachant qu’ils n’avaient aucune garantie que nous les paierions. Heureusement, il y a encore des gens honnêtes en ce bas monde.
Notre hôtel est situé dans le quartier chic de Miraflores.
Lima est une ville immense, et pas forcément très sûre. Comme nous n’y passerons qu’une journée, j’avais choisi un hôtel bien situé.
Comme à peu près tous les jours de l’année, le réveil se fait dans la brume, voire le brouillard.
Le climat de Lima est très particulier : jamais froid, rarement très chaud, mais très humide dans l’air. En revanche, il n’y pleut quasiment jamais (6 mm par an !) et presque toujours sous forme de bruine. Le brouillard tel qu’on le voit sur les photos peut perdurer tout au long de la journée. C’est très gris toute l’année (1 230 h de soleil par an seulement !), même si l’hiver austral, de janvier à avril, est nettement plus lumineux.
Nous sommes ici au centre commercial Larcomar, au bord de l’océan Pacifique. Le brouillard est vraiment intense, mais il ne fait pas froid. C’est assez particulier, mais finalement plutôt agréable.
Pourquoi tant de brouillard, me direz-vous ? L’explication est simple : c’est le résultat de la rencontre entre l’air chaud situé à l’intérieur des terres, à seulement quelques km de là, et de l’air froid stagnant au-dessus de l’océan Pacifique, baigné par le courant froid de Humboldt.
Voici quelques vues de la côte.
Après quelques enjambées dans le centre commercial (très cher, au passage), nous ressortons prendre l’air, mais le ciel est toujours invisible.
Nous décidons de longer la côte vers le sud, en suivant une belle promenade verdoyante.
Un peu plus tard, nous arrivons à Barranco, quartier branché s’il en est.
Même si le brouillard apporte une humidité non négligeable, l’arrosage reste de rigueur…
Nous sommes de retour dans le quartier de Miraflores.
Honnêtement, je ne m’attendais pas à voir autant de richesses à Lima. Ce secteur a des airs de Miami Beach. En tout cas, quel contraste avec les quartiers les plus à l’est de la ville !
Il est 14 h 30 et le brouillard est toujours là et bien là…
C’est un beau climat pour s’adonner aux joies du tennis. On est rarement embêté par la pluie…
Nous descendons sur la plage, 100 m plus bas.
L’océan est bien agité et, curieusement, l’eau n’est pas si froide. Plus au large, ce n’est pas la même histoire. En tout cas, les surfeurs sont là !
Retour en haut de la corniche. Il est 15 h 45 et, enfin, le soleil semble vouloir gagner la partie…
Dernières vues de la côte, cette fois sous un chaud soleil et dans un air toujours très humide. Fait pas froid !
Retour au point de départ : le centre commercial Larcomar.
Pour finir, un zoom sur une croix située au loin, peu avant le coucher du soleil (17 h 50).
Il est temps de rentrer à l’hôtel, de faire les sacs et d’aller prendre un dernier repas. Comme prévu, c’est un membre de Tout Pérou (un Français vivant ici) qui nous conduira à l’aéroport.
C’est ainsi que se termine ce voyage éprouvant de trois semaines au Pérou, entre désert côtier, merveilles architecturales incas, randonnées jusqu’à 5 000 m d’altitude et le mythique Machu Picchu, entre autres.
Nous rentrons au Canada avec des images et des souvenirs plein la tête, mais aussi avec quelques km dans les jambes. Ce qui est sûr, c’est que notre premier séjour en Amérique du Sud aura été une réussite. Et les quelques points négatifs que nous avons notés (la mendicité agressive et le fait d’être pris pour une tirelire ambulante) restent marginaux devant toutes les merveilles naturelles ou architecturales que nous avons vues.
Merci de m’avoir fait découvrir Lima. Je ne pensais pas qu’ils avaient un tel climat.
Peu de gens savent que la côte sud du Pérou et la côte nord du Chili sont les secteurs les plus secs au monde avec la région d’Assouan, en Égypte.
Quel beau carnet! J’ai tout lu avec plaisir! Je retiens beaucoup d’informations qui me seront bien utiles lors de mon voyage prévu en septembre l’an prochain. Mille mercis